JULIE DE LA FOUGERE AIGLE, vice-vainqueur des Championnats d’Europe Bécasse 2018, vainqueur de la Clochette d’Argent 2019, de la Clochette d’Or 2019. Record de points à l’échelle des valeurs bécasse 2019 (149 points).

Elevage de Michel Botrel, situé à Scaër (Finistère).

La Fougère Aigle (Pteridium aquilinum)

Source Wikipedia

Nappes hautes et étendues des Fougères aigles

La fougère aigle ou grande fougère (Pteridium aquilinum) appartient à la famille des Dennstaedtiaceae. Elle est très commune, voire envahissante. On la retrouve jusqu’à 2 000 m d’altitude. Cette plante toxique a longtemps été utilisée à des fins alimentaires et médicinales et reste utilisée, notamment en horticulture.

Elle est parfois appelée fougère bizard, fougère aquiline, fougère commune, fougère impériale, Porte-aigle, ou encore Aigle impérial.

Un peuplement de fougères aigles est appelé ptéridaie.

Sur les falaises atlantiques, les ptéridaies (ici en brun) peuvent être dominantes sur les pentes

Plante de couverture

La fougère aigle offre une bonne couverture au sol, ce qui peut avoir un impact positif sur l’écosystème, comme permettre la diminution de l’érosion des sols et d’offrir un abri à la faune, mais aussi négatif, car les propriétés allélopathiques de cette plante empêchent de nombreuses autres espèces végétales de se développer.

Les petits cervidés, les renards, de nombreux rongeurs et certaines espèces d’oiseaux (pipits, bécasses, troglodytes, tariers, faisans et autres phasianidés par exemple) utilisent la fougère aigle pour se dissimuler et/ou pour nicher. Les massifs de fougères pullulent souvent de tiques propageant des maladies redoutables pour les chiens comme pour l’Homme si elles ne sont pas décelées à temps (Maladie de Lyme notamment).

Distribution géographique

Cosmopolite, mais avec des sous-espèces et des variétés diverses à travers le monde.
Présent dans la totalité des départements de la France métropolitaine.

« C’est une des rares espèces à pousser dans le monde entier : elle est dite cosmopolite. En Europe, elle est adaptée aux sols granitiques des massifs hercyniens. mais elle vit aussi sous l’équateur. Parfaitement semblables, ces fougères sont cependant adaptées à leur milieu, et non intervertibles. un pied français transporté sous les tropiques ne parvient pas à s’y adapter, et meurt. Il en va de même pour un pied poussant sous l’équateur, qu’on transplante en Europe. Nous avons affaire là à deux écotypes de même espèce, morphologiquement semblables. Si, comme on incline aujourd’hui à le penser, la nature de l’habitat, de la niche écologique, est un facteur déterminant pour caractériser les espèces, il existerait alors, selon ces vues, plusieurs espèces au sein du groupe des fougères aigles. »

— Jean-Marie Pelt, L’évolution vue par un botaniste, Fayard, 2011, p.269.

Planche botanique de Fougère-Aigle

Elevage de la Fougère Aigle